Le recettage ou recette est l’étape consistant à tester son site ou application pour rester en conformité avec les spécifications fonctionnelles validées avec le client. C’est une étape importante dans un projet web car elle va déterminer la sortie de votre feature, une release ou la mise en production de votre site ou application. Selon la méthodologie utilisée pour votre projet, l’étape de recettage peut se faire à plusieurs stades et avec un timing plus ou moins court.

Comment bien s’y préparer ?

Le secret c’est d’amorcer la liste des ingrédients ou plus spécifiquement les prérequis. Le but : adopter la meilleure stratégie de test possible !

Ingrédient n°1 : Rédaction de cas de tests

Pour initier un recettage, c’est l’étape à ne pas négliger. Pour cela, il faut se mettre à la place de l’utilisateur final du site mais aussi de son administrateur : le métier. Que va-ton tester ? Le parcours client, le tunnel de commande, le design, les animations, etc. On regarde également la partie administration du site (CMS, ERP, …). Il est aussi important de cadrer un maximum : quels devices seront testés, quels OS, sur quelles résolutions, dans quels navigateurs ?

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Ingrédient n°2 : Trouver le bon outil pour compiler ses tickets

Il n’y a pas d’outil magique et il en existe une multitude que vous pourrez tester (Jira, Redmine, Clickup, Notions, Mantis, etc…). L’essentiel est de garder une clarté des informations pour faciliter le suivi. Pour avoir éprouvé plusieurs outils, les meilleurs restent ceux dans lesquels vous pouvez paramétrer et ajuster des vues à votre goût : kanban, liste et ensuite filtrer par priorité, par statut, etc… Une numérotation automatique des tickets et l’ajout de pièce jointes sont pour moi des prérequis de base. Aux oubliettes les recettes sur un Google sheet partagé !

Liste non exhaustive d’éléments de suivi :

Statuts : Nouveau, En cours, En attente, Réouvert, Design, Won’t fix/won’t do, Amélioration, Doublon, Traité, Fermé
Priorités : Higher, High, Medium, Low, Lower
Qui : Développeur en charge du ticket
Créateur du ticket
Date de création du ticket
Dernière modification
Pull Request ID
…

Sinon, il vous reste la bonne vieille méthode d’Elon Musk 👉 imprimer des pages de code pour mettre ses annotations directement dessus 🤓

Ingrédient n°3 : Récupérer tous les environnements de tests et les accès

Partez à la chasse de tous les login et mot de passe à partager à votre team et toute la doc nécessaire (spécifications fonctionnelles, accès aux maquettes via Zeplin ou Figma, etc…)

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Ingrédient n°4 : Affecter une équipe dédiée et la former !

On discute ensuite du dimensionnement des équipes dédiées (chef de projet pour l’encadrement, support technique nécessaire avec des développeurs dédiés, testeurs,…).

Une fois choisi, il est important de bien les former : réunion de lancement, briefing. Pour être au plus efficace, on présente les process (workflow), les outils utilisés et on met à disposition les devices de test. Aussi, chacun a besoin d’être sensibilisé sur les DO et DON’T pour ne pas perdre de temps. Une recette sert à mettre le doigt sur ce qui ne marche pas et non ce qui pourrait être amélioré !

Tu rédigeras un ticket pour un bug

Tu affecteras une priorité à ton ticket
Tu seras le plus explicite possible dans ton titre de ticket
Tu préciseras le device et le navigateur testés ainsi que l’URL
Tu joindras des images et des vidéos (coucou bubbles)
Tu testeras sur un maximum de vrais devices (l’inspecteur d’élément a ses limites)
Tu remonteras uniquement des bugs et non des améliorations
Tu t’assureras de relire les autres tickets pour éviter les doublons
Tu respecteras le workflow (s’il y en a 👀) en mettant à jour les tickets qui te sont assignés
Tu feras le ménage dans tes tickets

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En bref, c’est du bon sens. Plus votre ticket sera précis et documenté, plus vite vos développeurs sauront résoudre le bug ! Et plus vous cleanerez votre outil de recette, plus vous verrez le bout du tunnel !