Le Manifeste pour le développement Agile de logiciels est le fondement des méthodes Agile. Il prône :
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🤝 Les individus et leurs interactions plus que les processus et les outils
🤝 Des logiciels opérationnels plus qu’une documentation exhaustive
🤝 La collaboration avec les clients plus que la négociation contractuelle
🤝 L’adaptation au changement plus que le suivi d’un plan

L'Economie de la Fonctionnalité et de la Coopération, de son côté, part du constat que le modèle industriel - qui est le modèle économique dominant - ne prend pas ou peu en compte les enjeux environnementaux et sociaux. Sur cette base, l’EFC s'attache à construire des modèles serviciels qui concilient les enjeux économiques, environnementaux et sociaux.

Pour ce faire, l'EFC mobilise plusieurs concepts :

🤝 La co-construction de solutions, plus que les produits ou services standards.
🤝 La coopération, plus que la relation client-fournisseur.
🤝 La valeur d'usage, plus que la valeur économique.

Si vous souhaitez plus de détails sur l'EFC, je vous conseille fortement les ressources du Club Noé.

On part ici d’un constat simple : il y a peu de chances qu’un produit standard convienne à tous les clients. Des fonctionnalités vont manquer, d’autres seront superflues et les utilisateurs devront s’adapter à l’outil. A l’inverse, travailler à partir d’un cahier des charges, à périmètre figé, sans challenger le besoin ni revenir sur celui-ci au fur et à mesure de l’avancement du projet est souvent source de frustration pour l’ensemble des acteurs.

Pour l’EFC, qui prône la co-construction de solutions, il faut, dès le départ, que tout le monde travaille main dans la main pour identifier et challenger le besoin.

Les méthodologies Agile répondent quant à elle à ces problématiques en suggérant à la fois des logiciels opérationnels - qui répondent à l’usage - et l’adaptation au changement. Cela repose sur des cycles itératifs (sprints) courts, avec un feedback régulier du client pour ajuster rapidement le besoin, afin de limiter les développements sans valeur.

En appliquant ces principes, on pourra donc co-construire un produit utile, où chaque fonctionnalité répond à un vrai besoin utilisateur (le logiciel opérationnel), sans superflus.

Un projet réussi passe par la coopération entre toutes les parties prenantes.

Là où le manifeste Agile met en avant la collaboration avec les clients, l'EFC va plus loin en prônant la coopération. Cette coopération n’est pas acquise, elle ne se décrète pas, et doit s'animer au quotidien. La Coopération, c’est du travail.

Chez les Fabricants, cela passe par des outils et un mode d’animation qui permettent de développer la confiance entre partenaires, parmi lesquels :

🤝 Des cycles de coopération d’un mois. A la fin de chaque mois, on envoie et explique au client ce qui a été fait durant la période, sous la forme d’un devis, afin d’être discuté et challengé avant de facturer. C’est l’occasion qui crée l’espace de discussion sur la pertinence de nos actions, si il faut continuer dans cette voie ou bifurquer. C’est également l’occasion de révéler ce qui a du être réellement mobilisé pour atteindre les résultats présentés (et souvent, entre le prescrit, et le réel, il y a un fossé)  

🤝 Chaque cycle comprend 2 sprints de 2 semaines, durant lesquels l’équipe va produire. Ces cycles sont ponctués par des temps de partage hebdomadaire, ensemble (développeurs, chef de projet, équipes métier), pour rendre compte de l’avancement et définir les priorités du prochain sprint.

🤝 De façon plus espacée, des ateliers de réflexivité nous permettent de porter un regard sur les modes de coopération, les modes de travail, de sortir du niveau projet pour se poser sur la coopération.

🤝 Cela demande enfin de la transparence au quotidien, que ce soit au sein de l’entreprise mais également avec nos partenaires (la transparence étant un des 3 piliers de Scrum, méthode Agile la plus connue).