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Aborder son premier emploi en tant que développeur fraîchement sorti d’une formation peut être une expérience très intimidante. Des personnes que je connais ont par exemple repoussé ce moment en multipliant les formations, sans trouver le courage de se lancer dans le grand bain.
Avez-vous déjà ressenti cette impression de ne pas être à la hauteur ou de ne pas mériter votre réussite? Vous avez sûrement dû entendre parler du syndrome de l’imposteur, avec son ensemble de symptômes qui atteint beaucoup de monde. Mon but dans ce texte est de vous partager mon expérience de sortie de formation et mon arrivée chez les fabricants, sur un projet de réalisation d’un site e-commerce.
De nature réservée et peu confiante envers mes compétences, je ne suis pas celui qui est arrivé chez Les Fabricants en faisant le fier. Si l’on retourne 3 ans en arrière je m’entends encore dire, « jamais je ne ferai développeur, je n’y comprends rien ». Pourtant à la suite de ma formation et de mon stage, on m’a fait confiance, même si, je n’avais pas la moindre idée de ce dans quoi je m’embarquais. J’avais peur du jugement qu’on pourrait avoir sur moi, de mettre trop de temps à réaliser une tâche ou encore de se rendre compte que je n’ai pas les compétences pour mon poste. La question du « qu’est-ce que je fais là » arrive à une telle vitesse qu’on se demande si on sera à la hauteur de surpasser toutes ces étapes.
Dans ce genre de contexte on finit par avancer sans trop avoir le choix, en apprenant, en galérant, à chaque moment on se remet en question sur ses compétences… Jusqu'à ce moment où l'on prend du recul et réalise tout le chemin parcouru, ce qui rend la situation moins intimidante. Ce ne sont pas les doutes qui définissent notre réussite, mais notre persévérance à continuer d'avancer malgré eux.
L’environnement et le milieu de travail sont importants, tu ne peux pas tout savoir. Dans un milieu serein et bienveillant il devient tout de suite plus simple de demander de l’aide. Il est important de ne pas culpabiliser lors de cette étape, cela te permet d’apprendre et d’avancer et surtout de ne pas stagner. Il demeure important de déterminer le moment approprié pour solliciter l’aide d’un collègue, je ne pense pas qu’il y ait de critère fixe pour ceci, le tout est de ne pas hésiter. Il est important de comprendre que tout le monde est passé par là ce qui fait que les personnes à qui vous demandez de l’aide en sont « normalement » conscientes. Je me rends compte aujourd’hui que la bienveillance est un point qui m’a toujours suivi. Cet environnement me permet d’avoir un but, d’avoir l’envie de faire mieux et je sais que dans le pire des cas, le soutien est présent si besoin.
Sur un site e-commerce, la liste de choses à penser est conséquente. Mon projet personnel précédent n’avait pas besoin de prendre en charge le sujet de référencement ou d’utiliser de services externes. En arrivant sur ce projet, on entend parler de termes comme le “SEO”, “pre-rendering”, “microdonnées”, ou encore devoir penser au système de paiement et à la sécurité du site. Ce sont des sujets que l’on voit en surface en formation et qui sont pourtant des aspects essentiels dans le développement web qui permettent d’améliorer la visibilité et la performance d’un site. L’apprentissage se fait petit à petit, à force de discussion avec les experts des domaines concernés.
Le « perfectionnisme », voilà un mot dont j’essaie de me détacher le plus possible ! C’est d’ailleurs LE terme bateau que beaucoup de candidats sortent en tant que défaut lors d’un entretien. C’est aussi un point bloquant pour l’avancement d’un projet, il faut réussir à trouver son point de limite. Il est très fréquent de se retrouver coincé car l’on veut constamment améliorer la tâche que l’on fait actuellement alors que celle-ci est déjà terminée dans sa globalité et est entièrement satisfaisante. Les délais de rendu d’un projet peuvent parfois (souvent) être courts, il est important de savoir quand notre tâche est réellement terminée, le temps passé. Quand on parle de se concentrer sur les résultats c’est justement de voir ce qui a déjà été construit et de se rendre compte que ce qu’on a fait est déjà très bien.
Qu’est ce que la patience a à voir là dedans ? Tout simplement, apprendre ça peut être long. J’ai connu l’effet (et encore aujourd’hui) où j’aimerais avoir les mêmes connaissances que des développeurs qui ont 10 ans d’expérience (et qui sont eux même encore atteints du syndrome de l’imposteur selon leurs dires). S’ils ont 10 ans d’expérience c’est que justement il leur a fallu 10 ans pour apprendre ce qu’ils savent aujourd’hui. Il est également important d’apprendre à être patient avec les autres. Chaque personne a des compétences différentes qu’il faut savoir identifier et comprendre. Un projet se fait à plusieurs, vouloir aller trop vite dans la communication des informations peut parfois faire perdre du temps suite à une incompréhension.
En conclusion, n’hésitez pas à vous faire confiance, à faire confiance, à oser échouer, le syndrome de l’imposteur ne disparait jamais mais à vous de le transformer en une force !