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Au cœur de tout business en ligne, il y a toujours des sujets qui suscitent l’attention plus que d’autres. Les leviers qui permettent d'accroître la visibilité de son activité ou encore d'améliorer son taux de transformation sont de ceux-là. Quand celui de l'accessibilité, à moins d'être sous le coup d'une éventuelle sanction, peine à s'imposer à l'agenda.
Pourtant rendre un site ou un applicatif web accessible au plus grand nombre, c’est déjà élargir son audience de manière considérable au vu des chiffres relatifs au handicap dans l’Hexagone. Et prioriser l’accessibilité, si ce n’est pas par acquis de conscience, peut aussi s’avérer bénéfique pour qui recherche à accroitre sa visibilité ou encore améliorer la lisibilité de son offre.
Laissez-moi en faire la démonstration en revenant tout d’abord sur les fondamentaux en matière de référencement naturel et d’accessibilité, avant de comprendre en quoi agir en faveur de l’un peut aussi s’avérer payant pour l’autre.
Il n’est pas ici question de lister de manière exhaustive tout ce qui entre en considération en termes de S.E.O. (search engine optimization). Les critères d’indexation des moteurs de recherche sont de toute évidence un secret bien gardé de ces derniers. Sachez toutefois que l’on parle de plusieurs centaines d’indicateurs utilisés par les robots d’indexation afin de déterminer le score d’une page et sa position au sein des résultats de recherche.
“Le contenu est roi !” : tel est l’adage qu’il est courant de rencontrer dès lors que l’on s'intéresse un tant soit peu au S.E.O. Servir un contenu de qualité, utile et compréhensible par l’utilisateur restent en effet les maîtres mots dans toute stratégie de référencement naturel.
Pour autant, vous aurez beau déployer tous les efforts possibles d’un point de vue éditorial, vous partirez toujours avec un désavantage (ou handicap) si le socle technique de votre site ou applicatif web n’est pas optimal. Seule une assise technique de qualité permettra en effet aux robots d’indexation de parcourir les contenus sans entraves, de rendre vos contenus parfaitement exploitables et d’en tirer le plein bénéfice.
Au sommet de la pyramide du S.E.O., vient enfin la recherche de liens entrants vers ces pages. Des liens d’autant plus évident à obtenir si le contenu (tant sur la forme que sur le fond) demeure utile, compréhensible et de qualité. Un grand nombre de liens vers une page (émanant de sites à forte notoriété qui plus est) lui octroieront une meilleure autorité.
Enfin vous l’aurez compris, à la base de toute stratégie de référencement naturel efficace, faire en sorte d’être lu et compris par les moteurs de recherche reste une étape essentielle. Or lever les barrières à la navigation, c’est aussi de cela dont il est question lorsque l’on parle d’accessibilité.
Pour les personnes souffrant d’un ou plusieurs handicaps, il est courant de faire usage de dispositifs d’assistance. Ces derniers sont de nature différente, mais pour accompagner au mieux, un seul prérequis véritable : qu’aucun obstacle ne vienne s’opposer à leur bon fonctionnement.
Pour ce faire, différents référentiels existent à l’international (avec les Web Content Accessibility Guidelines [en] ou W.C.A.G.) mais aussi au sein de certains États, dont la France (avec le Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité ou R.G.A.A.)
Ces recommandations, premier pas vers des contenus inclusifs, regroupent différents points très précis répartis sous 4 catégories, qui permettent d’en vérifier la conformité et de rendre les contenus les plus accessibles possibles :
Lorsque l’ensemble des freins sont levés, les usagers de ces dispositifs d’assistance peuvent ainsi espérer accéder à des contenus accessibles, que ce soit en naviguant de manière linéaire ou par typologie de contenus (parcours de la structure des titres, des liens disponibles etc., ce qui est bien plus courant en réalité), à l’image de ce qu’une personne en capacité ferait en scannant une page avant de déterminer si celle-ci l’intéresse ou non.
Après ces brefs rappels, voyons à présent en quoi les bonnes pratiques en matière d’accessibilité et de référencement naturel peuvent cohabiter, voire se renforcer.
L’une des premières actions en matière de S.E.O. consiste à optimiser ce qu’on appelle les metadata des pages et les titres de pages en particulier. Et c’est une chose essentielle également pour les usagers d’outils d’assistance puisque c’est en effet la première chose annoncée à leur arrivée sur un document web.
Mais peut-on seulement s’entendre sur la définition d’un bon titre ? Il s’agit dans les deux cas d’être le plus précis possible quant au contenu de la page visitée, tout en restant le plus concis possible. Un titre se doit par ailleurs d’être unique à travers l’ensemble du site. Ce qui revient à dire qu’à chaque page sa finalité.
Le langage HTML compte plus d’une centaine d'éléments différents. Certains sont plus utiles que d’autres et portent une signification toute particulière exposée aux lecteurs d’écran et autres outils d’assistance.
Certaines balises permettent en effet de donner une indication quant à la nature du contenu qu’elles contiennent : en-tête et footer du site via les balises header et footer respectivement, les zones de navigation avec la balise nav ou encore de déterminer le contenu principal d’une page via la balise main. En faisant bon usage de ces balises, il est possible de veiller à une segmentation logique des documents et de présenter une structure cohérente.
Impossible à ce stade de ne pas faire mention des niveaux de titres : ils se doivent de suivre un ordre logique, qu’ils soient visibles ou non. Car oui, pour des raisons graphiques (contestables), on évite souvent de nommer les choses parce qu’elles semblent parler visuellement d’elles-mêmes. Mais cela n’est valable uniquement pour celles et ceux qui sont en capacité de faire cette distinction de manière visuelle.
L’usage d’autres éléments, comme les listes à puces, sont aussi utiles pour offrir un autre point d’entrée de lecture. Ce qui est aussi utile aux utilisateurs d’outils d’assistance puisque, une fois encore, ils naviguent fréquemment par types de contenus plutôt que de manière purement linéaire.
En ce qui concerne les images et leurs alternatives textuelles, ça se complique un peu ! Les recommandations d'une discipline à l’autre ne se rejoignent en effet pas exactement.
En matière d’accessibilité, si les images jouent un rôle dans la compréhension du contenu au sein desquelles elles sont insérées (qu’elles sortent donc du champ purement décoratif), elles se doivent de contenir une alternative textuelle qui en explicite le contenu. Dans le cas d’une image purement décorative, cette alternative textuelle sera toujours présente mais non renseignée (chaîne de caractères vide). Notez qu’en cas d’absence de cet attribut, c’est le nom de l’image qui pourra parfois être vocalisé, ce qui ne fait bien souvent aucun sens.
En matière de référencement, renseigner cet attribut n’est pas seulement conseillé mais encouragé, quitte à être détourné tout bonnement pour y insérer quantité de mots clés sans rapport direct avec l’image. Une telle pratique va évidemment à l’encontre des recommandations en matière d’accessibilité et relève plutôt de mauvaises pratiques pour s’octroyer les faveurs des moteurs de recherche. Ce qui n’est pas toujours sans conséquences, j’y reviendrai.
Les liens sont au cœur de ce que représente le web. Avant même la possibilité d’ajouter une image ou des styles, ce sont eux qui ont permis à ce medium d’être ce qu’il est aujourd’hui. Alors quelle difficulté à la création d’un lien vous me direz ?
En matière de S.E.O. comme en matière d’accessibilité, un bon lien c’est surtout un intitulé qui en définit clairement la destination. Il est encore trop courant de rencontrer des contenus au sein desquels des liens invitent à cliquer sans véritablement nommer les choses. “Cliquez ici”, “ici”, “ce lien”, “lire la suite” etc. sont autant d’intitulés de liens qui ne sont que très peu utiles tant en matière de référencement que d’accessibilité.
De telles ancres ne disent en effet rien aux robots d’indexation qui essaient d’associer une U.R.L. à un contenu. Elles ne sont aucunement utiles aux lecteurs d’écran non plus qui sont bien souvent utilisés pour naviguer par types de contenus comme évoqué précédemment. Comment déterminer parmi une liste de plusieurs liens ayant tous pour label “cliquez ici” celui qui va m’intéresser ?
Traverser du texte et en déterminer le sujet est relativement aisé pour les robots d’indexation, tout comme il est aisé de le vocaliser pour un lecteur d’écran. Mais dès lors qu’il s’agit de contenus multimédia (podcasts, vidéo…), il sera utile d’y ajouter une transcription ou des sous-titres (par le biais d’un fichier S.R.T. ou plus fréquemment V.T.T. associé à la vidéo en question et non pas incrustés sur celle-ci).
Pour ce qui est des graphiques qui peuvent parfois accompagner certains contenus et articles, il est conseillé de les associer à un résumé pour en expliciter la représentation, mais aussi en faciliter la compréhension pour tout un chacun dans le cas de données complexes à appréhender. Un boost S.E.O. et chacun y gagne !
👊 Conclusion 👊
Accessibilité et référencement naturel nécessitent tous les deux un travail constant, dont les résultats ne sont parfois visibles que sur le long terme. Il s’agit plus d’une course de fond que d’un sprint dont les efforts devraient être mesurés, tant pour l’un que pour l’autre, afin de rectifier toute déviation de trajectoire.
Mais nous avons vu qu’agir pour l’un peut aussi être bénéfique pour l’autre. Il s’agit de trouver le bon équilibre et de garder à l’esprit qu’il ne s’agit pas tant d’attirer sur une page web que de faire en sorte que l’utilisateur (qu'il soit porteur d’un handicap ou non) soit en mesure d’y trouver ce qui l’intéresse !